top of page

L'Histoire des lieux

Les premières traces de son histoire remonte à 1387. 

Le château de Fresnay, situé à Bourgneuf-la-Forêt, a été transmis de génération en génération au sein de la même famille depuis cette époque. Il a été le témoin de nombreuses péripéties au fil des siècles. Initialement détenu par la famille Loré, le château a vu passer plusieurs lignées, dont les Chalus, Leprêtre, Bailly, Treton de Vaujuas-Langan, pour finalement aboutir à la famille Maynard. Les origines précises de Bourgneuf-la-Forêt demeurent mystérieuses, mais des documents datant du XIIe siècle font référence à un curé de Bourgo Novo, ancien nom du village. Le château lui-même est mentionné pour la première fois dans un aveu datant de 1387, sous le seigneur Robert de Loré, un oncle d'Ambroise de Loré, qui a combattu aux côtés de Jeanne d'Arc, il s'est illustré à la bataille d'Azincourt et celle de la brossinière, moins connu mais qui s'est déroulée à 6km d'ici.

Il ne reste aucun vestige du château de cette époque à part le colombier qui date du XVième siècle. 

La période qui a surement marqué le plus ce château est la révolution.

Les terres de du Château de Fresnay ont été le théâtre des premières échauffourées de la chouannerie. Jean Chouan, un contrebandier local, est devenu une figure emblématique de la résistance anti-républicaine, trouvant refuge dans la forêt de Misedon, à proximité du château. Les combats se sont multipliés, marquant la région d'un sceau de violence et de lutte pour l'ordre ancien. Les habitants du château ont habité Jean Chouan pour le cacher des gardes républicains, il se serait même cachée derrière une trappe de la chapelle. Ces actions de résistance ont conduit à des représailles par les gardes nationaux d'Andouillé, de la Baconnière et la Brûlatte regroupés, qui se sont livré  série de pillages ici même au château de Fresnay  puis au château de Villiers tout proche à Launay-Villiers.. A Fresnay, la marquise de Bailly et ses deux filles durent fuir à pied et de nuit, par le souterrain. 

Ainsi en mai 1793, les domestiques furent « décrétés de prise de corps pour avoir donné asile aux frères Cottereau » le château fut mis sous séquestre. Le 23 mai 1795, le chef local de la convention Dubois voulut lever les séquestres apposés sur les biens de Monsieur et Madame de Bailly mais le directoire de la Mayenne sollicita l’avis de la convention nationale le 7 juillet 1795, qui certifia que Fresnay avait été le « Berceau de la chouannerie ». Aussi et malgré la levée des séquestres, et alors que le château avait été l’objet de nombreux pillages et détériorations, les propriétaires n’eurent pas l’autorisation d’y revenir à cause de cette dénomination du « berceau de la Chouannerie », ce ne fut après les derniers soulèvements, en 1799, que le fils du marquis de Bailly et sa femme, Victoire de Pardaillan, qui avaient dû s’exiler, purent enfin revenir à Fresnay en 1811, 18 ans après leur départ.

bottom of page